5 Juin 2018

Publié par Mosaïques Côté Jardin

Festival Côté Jardin : Samedi 23 Juin Matin et Après-Midi

Samedi 23 juin

11h

Théâtre de la Gargouille

" Petit Prince a dit "

Mise en scène : Gérard Guillemin
Avec : Manon Guillemin

Christine Good / Amandine Borie

Lorène Guillemin / Sari Breitburd

Eclairages Eric Furet Son Jean-Baptiste Lableigne

Images Agnès Augé Accessoires Christophe Haensel

Petit Prince a dit

d’après Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, mise en scène G.Guillemin

Avec Petit Prince a dit, spectacle jeune public inspiré du conte philosophique de Saint-Exupéry, Gérard Guillemin signe une mise en scène très visuelle où s’enchaînent les tableaux poétiques. Images projetées, ambiance musicale et lumières accentuent la beauté et la solitude du désert, contribuant à créer une atmosphère féérique et envoutante, prompte à faire ressurgir notre âme d’enfant et ses espérances.

Nouvelle création jeune public 2017 du Théâtre de la Gargouille, Petit Prince a dit évoque l’univers du conte philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince. Un théâtre poétique, propice à réflexion citoyenne, humaniste et écologique.

" Je vais la recoudre ta vie, je ferai de mon mieux, c’est promis, tous les petits fils qu’ils ont pris un malin plaisir à arracher ; toutes les déchirures qui font sur ton cœur de larges plaies, laisse moi tout réparer. "

Avec cette adaptation libre du conte de Saint-Exupéry, Gérard Guillemin entouré de toute son équipe du Théâtre de la Gargouille présente une création au cœur des préoccupations de notre société, un spectacle dépaysant faisant ressurgir notre âme d’enfant et ses espérances.

Samedi 23 juin

16h

Théâtre du Roi de Coeur

" Le Chaperon Rouge "

(création)

En Première

pour le Festival !

Mise en scène : Félix Beaupérin
Avec : Paul Bertin-Hugault

Nicolas Grosrichard

Maud Bouchat

nos contes populaires (adaptation)

Le petit Chaperon rouge est un conte populaire oral vieux de plus de trois siècles. On ne compte plus les variantes, les reprises et les réinventions. La plus ancienne trace écrite est celle du conte de Charles Perrault. Dans sa version le loup sort vainqueur et prend la fuite après avoir mangé la Grand-Mère et la fillette.

Ce conte est l’un des plus répandu en Europe, et chaque pays, chaque région possède sa version. Certaines privilégient le conte d’avertissement sur l’obéissance, d’autres abordent explicitement la sexualité à venir des jeunes filles, quand d’autres excluent toute violence et tout érotisme en n’offrant que la mésaventure de la fillette qui se laisse tromper par le loup et qui en est délivrée par le bûcheron.

A chacun donc son chaperon

et son loup…

Félix Beaupérin...

Félix Beaupérin

Chloé de Broca rencontrent Félix Beaupérin au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique de Montreuil où ils se forment. Ils y travaillent notamment avec Maxime Franzetti, Léo Cohen-Paperman, Jean-Pierre Garnier et Benjamin Porée.

Nommé aux Molières 2015 dans la catégorie révélation masculine, Félix Beaupérin a travaillé, au théâtre, sous la direction de Régis de Martrin Donos (Le banquet d’Auteuil de Jean-Marie Besset), Steve Suissa (Si on recommençait, de Eric-Emmanuel Schmitt) ou Lola Joulin dans plusieurs créations collectives. Il a tourné sous la direction de Fabrice Hourlier sur les quatre épisodes de docu-fiction sur Napoléon Bonaparte diffusés par Arte. Il collabore également avec Clément Beaupérin sur plusieurs projets cinématographiques.

Chloé et Félix cofonde en 2014 la troupe du Théâtre du Roi de Cœur et son Festival.

Maud Bouchat

Elle suit le cursus de l’école Claude Matthieu et la Formation Professionnelle de Danse Contemporaine du Marchepied en Suisse.

Au théâtre elle travaille notamment avec Clara Schwartzenberg (Le Monde de Tsitsino, Grande Sérénade Nocturne), Pierre Fourny sur les scènes nationales de France et du Maroc ou Lola Joulin (avec Félix Beaupérin dans Cette grenade…).
Dans la compagnie Collectif Masque elle travaille avec Mariana Araoz et Marcela Obregon.
Elle co-met en scène Le Magicien d’Oz au théâtre de l’Essaïon.
Elle tourne actuellement avec le spectacle de cirque Chacun cherche son cheval de la compagnie Un Monde à Cheval.

Elle danse sous la direction de Haïm Adri, Roméo Castellucci (Giudizio, Possibilità, Essere), Agnès Dru sur la scène nationale de Fort-de-France, ou encore Anaïs Heureaux et Charlotte Gaultier lors des Nuits Blanches de Bruxelles

Paul Bertin-Hugault

Il suit trois ans de formation au cours Périmony, puis un an aux Ateliers des Déchargeurs.

Au théâtre il travaille sur plusieurs spectacles de la compagnie des Déchargeurs (dont Les Liaisons Dangereuses) et participe à la création de la pièce Requiem pour de faux écrite et mise en scène par Claire Fontecave.

Outre quelques publicités, il fait du doublage pour la télévision.

Nicolas Grosrichard

Après avoir étudié le cinéma à Paris III, Nicolas est engagé à la production sur le film Les Femmes de l’ombre de Jean-Paul Salomé. Il entre aux cours Florent où il travaille avec Christine Farenc, Régine Ménauge-Cendre, Christian Crozet et Christophe Garcia. Il intègre ensuite le Laboratoire de Formation au Théâtre Physique de Montreuil pour suivre la formation de Maxime Franzetti. Il y rencontre Jean-Pierre Garnier, Alexandre Ethève, Thomas Bouvet ou encore Thomas Condemine.

Il tourne dans plusieurs courts-métrages notamment dans La Promenade de Noé qui obtient le prix du scénario au festival d’Aubagne, ou encore dans un clip pour "Skrillex" réalisé par T. Truand.
Au théâtre, il joue dans Richard III mis en scène par Sabrina Mokhlis le rôle de "Buckingham" aux arènes de Nanterre, le rôle de "Baal" dans la pièce de Bertolt Brecht mise en scène par Maxime Franzetti au LFTP. En 2012, il joue au théâtre de Vanves dans Platonov, mise en scène de Benjamin Porée, reprise aux ateliers Berthier en 2014 et au théâtre du Balèti dans Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon, mis en scène par Charles d’Oiron.
Il a mis en scène Hinkemann de Ernst Toller au Cours Florent et Homériade de Dimitris Dimitriadis au théâtre du Baléti dans le cadre du festival "Mise en Bouche" en Juin 2012. Il travaille ensuite sur le spectacle J’éprouve de Léon Masson pour le théâtre 95.
En 2013, il fonde la "Compagnie Grappa" avec Emel Hollocou et en devient le directeur artistique.

Il met en scène et joue dans Britannicus, puis travaille ensuite sur J’étais dans ma maison de J-L Lagarce pour la saison 13-14 au Théâtre de Vanves.
Il rencontre Chloé de Broca et Félix Beaupérin au LFTP. C'est avec eux et la compagnie du Théâtre du Roi de Coeur que naît le désir d'un festival populaire, multiple et tourné vers le public.

Samedi 23 juin

17h30

Daniel Chavaroche

"Le Souper chez Angèle"

« Ce soir, je suis invité à souper chez Angèle…

Ainsi commence le conte…

Au cours d’un souper en tête à tête, on cause...

C’est ce je vais vous narrer.

Le conte se compose de quatre parties liées par le menu du repas. Il vous emmènera à travers les secrets d’Angèle, à la recherche du fin fond de ce que vous étiez, vous aussi, quand vous étiez jeune adolescent.

Au cours de notre souper entre quatre z-yeux, la conversation, feutrée en diable, nous murmurera le souvenir du frère adoptif d’Angèle, Cercalutz, devenu cet improbable artiste, musicien d’un instrument à vent colossal.

Devenant plus intime, notre badinage fera s’égayer aux quatre vents le troupeau des muses qui m’accompagnent régulièrement dans mon métier de conteur.

De souvenirs en souvenirs échangés, nous raviverons celui de Victor, ce vieux copain du rugby qui vécut une incroyable et fabuleuse histoire d’amour, alors que rien ne le prédestinait à cela.

Nous rirons de l’intrusion dans la vie politique du village, de la famille Pichon, ces crève-sommiers impénitents, venus se perdre dans la campagne du Périgord.

Et puis, comme si le dessert ne suffisait pas, nous devinerons enfin le fameux secret d’Angèle… »

Selon son habitude, Daniel Chavaroche nous présente là, sortis d’un brouillard d’émotions diverses, une brochette de personnages singuliers.

Vous aurez l’impression de bien les connaître, sûrement parce qu’ils font partie de votre entourage.

Le filigrane discret de cette histoire d’amour se révèlera tout doucement, comme exhalé des nimbes frileux d’une bulhida en plein hiver.

N’ayez pas d’inquiétude, le rire y courtise l’émotion, le graveleux y fréquente la poésie, la rigolade se laisse draguer par le drame, alors que jamais le rustique ne s’y départit de sa rusticité.

La vraie vie quoi…