" Côté Jardin 2017 " Samedi 24 juin 17h Cie VOX POPULI "On perd son temps à s'engueuler"

Samedi 24 Juin à 17h

La Cie VOX POPULI

"On perd son temps à s'engueuler"

Théâtre et chansons, extraits des Soliloques des pauvres de Jean Rictus

Faire enfin dire quelque chose à quelqu'un qui serait ce pauvre, ce bon pauvre dont tout le monde parle et qui se tait toujours.

Voila ce que j'ai tenté

Jehan Rictus

" Côté Jardin 2017 " Samedi 24 juin 17h Cie VOX POPULI "On perd son temps à s'engueuler"

"Un spectacle engagé et engageant, rock'n'roll, joué et chanté"

On n’est pas là pour s’engueuler...

Création, de la Compagnie Vox Populi, ce spectacle est extrait des Soliloques du Pauvre, de Jean Rictus mais dont les mots sont d’une étonnante actualité. Le pauvre de Jean Rictus, n’est pas une figure de style, c’est un être humain, bien réel, en chair et surtout …en os ? Dans un argot très personnel, avec des tournures populaires et des mots qui font mouche. Ce texte, d’une profonde sensibilité s’enrichit ici d’autres poésies de l’auteur qui se conjuguent avec des chansons qui leur font écho. Contemporaines ou non de Rictus, elles parlent, elles aussi , de révoltes, de joie, de peine, de dignité bafouée, de solitude…et d’amour ! (Léo Ferré, Allain Leprest…) Par son humour et sa poésie, ce spectacle ne peut que résonner dans le coeur du public… et de le réveiller !

Remettre en lumière l’œuvre et la personne de Jehan-Rictus (1867-1933), maître de littérature, est l’objectif du spectacle « On perd son temps à s’engueuler » dont le titre est emprunté à une des phrases de l’auteur.

Ce qui s’impose, immédiatement, quand on lit les vers de Rictus, c’est sa profonde sensibilité poétique.

Le père des Soliloques du pauvre est avant tout un peintre social de premier ordre, un de ceux qui ont su parler de la misère, de la triste condition humaine, des affres de la pauvreté, avec le plus de vérité et de sensibilité.

En effet, le pauvre de Rictus ne croit plus en rien, surtout pas au « populo » qui ne s’éveille que « les sam’dis de paie et d’soûl’rie » où il se « multiplie » dans « des cris, des chocs des pleurs / Dans la crasse et dans la douleur. ».

Qui sont-ils ?

Jean Rictus

120 ans après la première publication des Soliloques du Pauvre (1897), revoilà Rictus et ses duretés... Si la critique littéraire a délaissé Gabriel Randon, dit Jehan-Rictus, poète d’une langue populaire émaillée d’argot (1867-1933), une poignée de chanteurs, d’acteurs, d’éditeurs et d’amateurs n’ont jamais cessé de faire résonner sa voix singulière.