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Publié par kick's

PIERROT NOIR

 

"Eros et Thanatos"

 

Initialement prévu le

 

LUNDI 20 JUIN 2016 20h

 

est annulé :

 

Philippe Le Velly s'étant cassé le bras !

 

 

 

 

HISTOIRE DE BRAS CASSÉ...Changement de Programme !
HISTOIRE DE BRAS CASSÉ...Changement de Programme !

En lieu et place :

 

ESKELINA

 

en solo

 

 

LUNDI 20 JUIN 2016 20h

8€, demi tarif collégiens, -12 ans gratuit

 

Prix Georges Moustaki 2016 « Ce Prix Georges Moustaki me fait honneur par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance » – Georges Moustaki
Prix Georges Moustaki 2016 « Ce Prix Georges Moustaki me fait honneur par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance » – Georges MoustakiPrix Georges Moustaki 2016 « Ce Prix Georges Moustaki me fait honneur par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance » – Georges Moustaki

Prix Georges Moustaki 2016 « Ce Prix Georges Moustaki me fait honneur par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance » – Georges Moustaki

Voix claire et guitare sous les doigts, la jeune Suédoise enchantait avec les chansons des autres. Elle a désormais les siennes. Du sur-mesure à découvrir sur disque et sur scène.

Il faut avouer que la pointe d'accent étranger a toujours donné à la chanson française un certain charme. Eskelina est née et a grandi dans la région du Blekinge, en Suède, avant de tout quitter pour venir découvrir la France en s'installant à Sarlat. Histoire de provoquer le destin. Arrivée guitare sous le bras, chansons en anglais et en suédois dans les poches, la jolie blonde a appris notre langue sur place et fait ses armes dans le petit monde bigarré des artistes de rue avant que sa voix ne vienne doucement tinter à nos oreilles. Aujourd'hui, la voilà en scène habillée des titres d'un premier disque, Le Matin du pélican, pensé et orchestré aux côtés de Christophe Bastien (Debout sur le zinc) pour les musiques, et de Florent Vintrigner (La Rue Ketanou) pour les textes.

Des chansons sur mesure, souples et sans concession à la fois, qui nous rappellent ici et là les belles heures mélodiques du folk. Quelque part entre Joan Baez, Leonard Cohen version Partisan et Maxime Le Forestier, Eskelina a trouvé ses auteurs. Mais c'est bien ses propres malles qu'elle nous dévoile ici : on y saisit le temps engouffré entre ses départs et ses retours. Ses rencontres fortuites, artistiques, ou d'amour. La vie quoi. Celle-là sonne bien

HISTOIRE DE BRAS CASSÉ...Changement de Programme !
Eskelina

Son accent ne vous dit rien, il vient d’un ailleurs qui n’a pas l’habitude de chanter la langue de Brassens. Et pourtant, c’est de cet endroit qu’arrive une merveilleuse nouvelle pour la chanson française. Elle s’appelle Eskelina, elle a grandi quelque part en Suède, coincée entre les grandes forêts scandinaves et la mer Baltique, et elle nous offre un album amoureux, féminin, libertin, rebelle et d’une simplicité déconcertante. Un album qui est en passe de permettre à ce petit bout de femme de s’imposer durablement dans le paysage de la chanson.

 

Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour
Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine DufourEskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour
Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine DufourEskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

L’histoire d’Eskelina ressemble à un conte de Grimm. Comme tous les contes, il commence dans une maison de bois, emmitouflée dans un village de 40 âmes perdu dans les forêts d’Europe septentrionale. C’est là bas, isolée du monde qu’Eskelina grandit. Dans la région du Blekinge, au sud-est de la Suède, on suit un mode de vie proche d’une nature omniprésente. De son père qu’elle n’a pas beaucoup connu, il lui reste les trois guitares qui trainent dans le salon. Alors elle s’attache à faire revivre les chansons folk US (JOHNNY CASH, SIMON & GARFUNKEL, les BEATLES, Stevie WONDER) qu’il avait l’habitude de fredonner, ainsi que celles du célèbre poète suédois DAN ANDERSON. En Suède, comme dans beaucoup de pays où les nuits sont longues et froides, la musique est un remède à l’ennui. On chante beaucoup, en famille, entre amis, ça réchauffe. C’est comme ça qu’à 13 ans elle fonde son premier groupe et écrit, déjà, ses premières chansons.

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Elle rêve d’en faire sa vie. Option musique et Théâtre au Lycée, avec ses amies d’enfance qui suivent la même voie. Mais vient la désillusion. Si elle veut sortir du circuit des pubs aux assistances bruyantes et éméchées, elle a l’impression qu’elle devra faire comme certaines de ses camarades : perdre sa liberté artistique et se conformer aux canons réclamés par l’industrie musicale pour décrocher un contrat. Alors elle abandonne tout, enfouit ses rêves de scène et passe des journées à broyer du noir, un mal qui court souvent ces contrées du nord.

 

Séances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour
Séances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine DufourSéances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour
Séances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine DufourSéances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

Séances photos chez Emmanuel Flipo - Photos Lucie MdB / Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

Il faut se relever, il faut partir. Loin. Où ? Elle adore la France, pour ses mots qu’elle trouve beaux. Une amie la met alors en contact avec un ami hollandais. Il habite dans les environs de Sarlat dans le Périgord, sans l’eau courante, sans l’électricité, mais peut l’accueillir si elle le souhaite. Désapprendre la vie qu’elle ne voulait plus lui fait un bien fou. Le vieux Sarlat aux murs calcaires d’un jaune mielleux la réconforte. Ils forment aussi un cadre idéal pour les artistes de rues qui y sont nombreux les soirs d’été, faisant résonner la ville de musique, de rires et d’applaudissements. On peut donc faire de la musique comme ça ? Cette révélation ravive son ancienne passion. Elle dégote une guitare et se remet en scène, pour un public de passants et de touristes attentifs. Eskelina ressuscite, ses prestations fonctionnent à merveille. Elle enregistre une maquette pour la vendre dans la rue, habite à droite à gauche et commence à jouer dans de petits festivals.

Elle rencontre un jour Christophe BASTIEN, guitariste du groupe DEBOUT SUR LE ZINC, à qui elle donne une démo. Lui qui a toujours rêvé de composer pour une femme a trouvé sa voix. Il appelle pour les textes Florent VINTRIGNER, poète et élève d’Allain LEPREST, qui officie dans LA RUE KETANOU. Rendez-vous est pris chez lui, à Giverny en Normandie. Ces trois-là apprennent à se connaître et la magie opère. Ils partagent le même amour du voyage, de la bohème, de la scène et une sensibilité commune. Et c’est autour d’une table et d’une guitare que les chansons jaillissent, amoureuses (« Milan »), rebelles (« Entre les lignes », « Désordre »…) libertines (« Emilie »), érotiques (« L’Amoureuse »), voyageuses (« La valise rose » ). Tout un répertoire se construit autour d’ESKELINA. A la fois muse et complice des deux garçons, ils ne font que la traduire en chanson.

 Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour
 Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

Eskélina en 2013 dans la Grange Crédit photos Christine Dufour

La jeune femme part alors sur les routes. Elle effectue de nombreuses 1ère parties ( ALEXIS HK, Sophie MAURIN, Sandra N’KAKE, LA RUE KETANOU, DEBOUT SUR LE ZINC) et se fait remarquer sur de nombreux festivals (1er Prix du public et 3ème Prix de Jury LE MANS CITE CHANSON, 3ème prix du public au festival ALORS CHANTE, Musicalarue…). Elle rentre dans la foulée en studio pour l’enregistrement du disque. Les arrangements seront simples, chaleureux, acoustiques, boisés, dans la veine des SIMON & GARFUNKEL de son enfance. Une bonne chanson n’a pas besoin de plus.

Aujourd’hui l’album est né. Son premier extrait sera « Je reviens », une chanson dédiée au sentiment et à la mélancolie ressentis lorsqu’on revient dans un endroit qui nous est cher et que l’on a quitté depuis longtemps.

Paradoxalement, dans cet album, Christophe et Florent occupent la place de l’interprète. Des interprètes qui ont traduit, en mots et en musique, ce qui brûle au plus profond de cette femme. Ce disque n’a pas été écrit et composé par Eskelina, il est Eskelina, et tout ce qui bat en elle.

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