"Voisins de piano" Alain Barrabès et Fred Lannier
Le vendredi 27 juin à 22h30 "Voisins de piano" avec Alain Barrabès et Fred Lannier
Monsieur Alain est pianiste de jazz classique.
Il aime partager sa passion avec le public.
Mais ce soir, il devra partager aussi la scène...
Bienvenue à ce duo de pianistes qui, en plus de la musique, vont devoir supporter (accepter) leur voisinage, leur proximité.
Pour la scène, on peut choisir son partenaire, en revanche, la vie nous impose toujours un voisin de palier (de tramway, de chambrée,).
Un concert en piano solo qui vire au duo, de par l'invasion (l'intrusion) d'un second pianiste. Depuis des années, l'envie se faisait irrésistiblement pressante de donner à voir ce huis-clos à deux personnages.
Duo de pianos, certes, mais éloge de la distance, de la rencontre, de la conjugaison des différences, thèmes récurrents depuis l'homosapiens.
Au début des années vingt, apparaît à New York un style pianistique nouveau, mélange de ragtime et de swing: le piano stride. Une main gauche très mobile, des mélodies brillantes à la main droite, cette musique toucha son apogée par la grâce de James P. Johnson, Willie Smith "le lion" et Fats Waller.
Monsieur Alain, passionné par ce style depuis tout petit aime à l'approcher et à partager son histoire.
Pour Monsieur Fredo, son piano est son domicile. Il lui est impossible de jouer ses compositions dans une pièce en désordre ou sans ses objets personnels.
La musique demande aussi beaucoup à qui veut bien la pratiquer.
Il rêve de donner un jour un concert où explosera son amour pour Bach.
Dix ans déjà que Fred Lasnier à la contrebasse et Alain Barrabès au saxophone ténor naviguent à bord du JAZZ CHAMBER ORCHESTRA. Ce qui se résume à des centaines de concerts, animations et rencontres . L'aventure continue bien sûr, mais comme si cela ne suffisait pas, Fred et Alain s'attaquent à un projet qui leur tenait à coeur depuis longtemps: un spectacle musical-théâtral à deux pianos !
piano: Alain Barrabès
piano: Fred Lasnier
regard complice: Jérôme Martin
lumières: Christophe Turpault